- Chaleur -

Chaud. Soif. Seules pensées capables d’émerger dans la tête embrumer de Murd’. Elle était fatigué. Epuisé a marcher dans se sable jaune, qui s’infiltre dans le pelage. Elle en avait marre de ce vent qui soulevait le sable, dans le but de le lui renvoyé a la figure. Ses yeux la brûlaient, piqués par la poussière jaune. Ses pas devenaient lourds. Avec son abondante fourrure, venir au désert avait était carrément stupide. Mais elle espérait la nuit, avec ses température bien plus agréable.
L’accablante chaleur lui pesait lourdement sur les épaules, et son humeur avait tourné a l’aire. Les oreilles plaqués en arrières, ses crocs saillant agressivement, elle baladait un regard furibond sur l’étendue de sable. Ses muscles se déliaient avec régularité a chacune de ses foulées. Le soleil dardait ses rayons de plombs, faisait étincelait de loin l’acier de ses pics. De toutes manière, tache noire sur le jaune, elle se repérait facilement.
Un gros amas de pierre attira finalement son attention. Lâchant de sa gorge sèche un soupir soulagé, elle se dirigea d’un pas morne vers l’ombre qu’elle proposé. Pouvant enfin échapper a l’ardeur du soleil, elle s’allongé sur le sable brûlant. Elle laissa le temps coulé, les yeux mis-clos, mais attentive a ce qui l’entourait. Elle n’avait pas le courage de faire demi-tour, et d’affronter une fois encore le désert.

Metztli marchait d'un pas régulier mais lent, économisant ainsi ses forces dans sous la chaleur poignante du désert. La jeune louve supportait tres bien la chaleur, héritage d'ancêtres nomades vivant dans ces étendues de sable. Son pelage assez fin permettait à sa peau de bénéficier de la maigre fraicheur dispensée par les vents du désert. En somme, la chibie se portait parfaitement bien parmis les roses de sables et les lievres décharnés. D'ailleurs, l'un d'eux commit l'imprudence de passer entre ses pattes, qui se refermerent instantanément sur le corps frêle de l'idiote bestiole. Cherchant des yeux un abri pour déguster son maigre repas hors du sable qui volait en tous sens et -avec un peu de chance- de l'ombre pour se rafraichir un instant, ses yeux d'améthystes se poserent sur un amas rocheux qui correspondait exactement à ce qu'elle attendait. Metztli se dirigea d'un pas vif et enjoué vers les roches ombrageuses et une odeur qui n'avait rien à voir avec celle du sang de sa proie et du lapin lui-même lui parvint. Intriguée, la jeune chibie observa d'un oeil méfiant mais néanmoins curiieux l'abri de pierres. Apres une courte hésitation, elle reprit son chemin vers les roches et les contourna pour se retrouver dans leur ombre agréable. Metztli découvrit alors avec stupéfaction le corps d'une chibie sombre à l'air passablement mal en point, de toute évidence la chaleur ne lui réussissait pas. Prise d'un élan de bonté et d'humanité, Metz' lui posa le lapin sous le museau, considérant que l'inconnue en avait bien plus besoin qu'elle...